Constitution commune : Différence entre versions

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Buts[modifier]

Co-construire un wiki au sujet des Cercles Restauratifs que tout le monde peut améliorer !

Règles[modifier]

Les règles habituelles sur des wikis.

Source[modifier]

Cause commune : l’information entre bien commun et propriété[modifier]

Cause commune : l’information entre bien commun et propriété, un livre de Philippe Aigrain. Dans l'avant-propos, l'auteur fait référence à un « premier cercle de lecteurs-amis », dont Patrick Viveret, « tisseur d’humanité ».

Il présente clairement l'état d'esprit qui motivé la mise en oeuvre ce site, afin qu'il nous devienne utile... ou pas. :)

Extrait (fr) (page 22 du fichier PDF):

« Comme la plupart des projets de coopération informationnelle libre, Wikipédia possède de

nombreux dispositifs pour alimenter la coopération, lui permettre de progresser vers des buts partagés: listes de discussions entre contributeurs, historiques, métaprojets de coordination linguistique, projets satellites sur les synonymes, les citations, et surtout ce que Clay Shirky appelle la

«Constitution commune» du projet, l’énoncé de ses buts et de ses règles. »


Voici deux autres pistes, pour mieux saisir l'enjeu :

  • Deux tableaux extraits des pages 26 et 27 du fichier PDF :


Tableau1 – Quelques coopérations informationnelles
Nature et résultats de la coopération Exemples
Logiciels libres. GNU/Linux, des milliers de programmes d’ordinateur utilisés par des dizaines de millions de personnes et les infrastructures de la société de l’information.
Médias coopératifs. Slashdot, Indymedia, blogues : médias spécialisés ou généralistes.
Publications scientifiques ouvertes. La Public Library of Science, des dizaines d’autres revues scientifiques en accès libre, un fonds de centaines de milliers de tirés à part sur le Web.
Nouvelles formes artistiques. Musique hip-hop et remix, forums de poésie, art libre.
Archivage sociétal des radios publiques. Archivage et mise en réseaux de partage par les individus des émissions de radio publiques après leur disparition des sites des radios. Projet d’institutionnalisation à travers un réseau national d’échanges.
Annotation coopérative des génomes. Projet Ensemble : annotation coopérative (par des chercheurs de nombreux pays) des données décrivant les génomes de nombreux organismes pour mettre en commun le savoir et les hypothèses les concernant.


Tableau2 – Exemples d’appropriation privée de l’information et tensions qui en résultent
Mécanismes Effets ou tensions qui en résultent
Extension des domaines couverts par les brevets (molécules, notamment pharmaceutiques, variétés végétales, séquences génétiques, logiciels et méthodes de traitement de l’information). Appropriation de connaissances ou de ressources naturelles auparavant considérées comme biens communs. Difficultés d’accès à des ressources essentielles (médicaments, semences). Entraves à l’innovation.
Mondialisation uniforme des brevets. Entraves au développement.
Extension répétée de la durée des droits d’auteur. Non-existence d’un domaine public pour les médias audiovisuels. Illettrisme dans l’usage de ces médias.
Criminalisation de comportements de partage sans but lucratif. Restrictions dans la diffusion culturelle, mépris pour la loi, qui paraît taillée sur mesure pour des intérêts particuliers.
Installation de technologies qui contrôlent a priori les droits d’usage de l’information. Définition plus restrictive de ces droits. Obstacles à la possibilité d’accéder à certains contenus avec certaines machines ou logiciels ou pour certains usagers (handicapés). Contrôle propriétaire des industriels sur les canaux de diffusion. Rareté des contenus artificiellement entretenue.
Présomption de culpabilité en matière de propriété intellectuelle. Lorsque les mécanismes de propriété s’appliquent aux activités des individus ou à des actes fondamentaux de la vie sociale, un véritable danger pour les libertés existe.
Puissance démesurée et fragile des industries qui détiennent des monopoles sur l’information. Pénétration accrue des gouvernements par les intérêts économiques, concentration extrême des médias, crise des processus démocratiques, contrôle des représentations et des termes de débat.