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→Amans
Voici mes 3 questions:
* Qu'est-ce que ce serait pour toi une communauté d'apprentissage des Cercles restauratifs qui nous permettrait d'aller plus loin ensemble?
* Quels sont les risques de faire des Cercles restauratifs dans un environnement où l'on n'a pas pris le temps de créer un système adapté à l'organisation?* Facilitateur de Cercles restauratifs est-ce que ça pourrait devenir un métier rémunéré et qui s'exercerait autant à l'interne qu'à l'externe des organisations? Comment s'assurer alors de la «qualification» des personnes que l'on rémunère puisqu'il n'y a aucune balise au niveau de la «formation»?
===Amans===
Plusieurs fois ces derniers temps, des cercles ont été engagés dans des communautés où la "culture restaurative" n'était pas encore très ancrée pour tout le monde, voire assez faible avant le cercle (j'y ai participé au moins deux fois, en tant que co-facilitateur et en tant qu'auteur). Dans ces cas-là, le fait que la facilitation soit extérieure à la communauté semble un peu inévitable, car il n'y a pas encore dans la communauté la possibilité d'autonomie à ce sujet. La facilitation arrive alors dans le cercle comme nouvelle venue au sein de la communauté, et la confiance autant que l'engagement sont ponctuel-le-s, éphémères (comme l'est certes toujours la vie einh, héhé). Les questions de calendrier et aussi les questions économiques - même celles qui sont propres à la communauté et hors toute contrainte posée par la facilitation, quoiqu'elle puisse en rajouter - limitent le temps qui peut être consacré à l'ouvrage restauratif (qui cependant s'accomplit toujours parfaitement comme il peut avec ça, sans doute, nous prenant forcément là où nous en sommes).
* Tout en conservant la ligne pure des deux premières phases du cercle, est-ce qu'une facilitation un petit peu plus "yang", qui s'autorise par exemple à écrire sur un paperboard les propositions, à reformuler / synthétiser et à tester l'accord du groupe sur ce qui semble urgent et consensuel peut-être pertinent en phase trois, pour aboutir en effet à un plan d'action commun à la fin du temps imparti ?
* Est-ce que l'après-cercle peut lui aussi, au besoin et dans certaines situations, gagner à être facilité avec d'autres outils coopératifs basiques (type tour ou bâtons de parole, voire chapeaux de bonos etc.) ou vaut-il mieux garder toujours une posture de facilitation la plus basse possible, en comptant pleinement sur l'empuissancement de la communauté elle-même ? *La question de base de l'après-cercle est bien "comment vous sentez-vous à présent par rapport à la réalisation du plan d'action et à ce qui s'est passé depuis le cercle" ?
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