Discussion:La justice restaurative à l'échelle d'un quartier
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- 0:15
- Présentent
- 0:20
- Les Pratiques de Justice Restaurative
- 0:32
- Nous devrions peut-être identifier les facteurs déterminants
- 0:36
- de la situation actuelle du quartier de Son Gotleu, à son origine
- 0:40
- du point de vue urbain, architectural et démographique.
- 0:52
- Le manque d'infrastructures adéquates, la forte densité de population,
- 0:57
- le bruit excessif et les carences de ses bâtiments
- 1:01
- ont favorisé un changement résidentiel continu
- 1:05
- et la concentration de personnes socialement vulnérables.
- 1:10
- Le quartier s'est détérioré
- 1:11
- et par conséquent, les relations de coexistence entre voisins aussi.
- 1:20
- Las causes sont diverses :
- 1:22
- l'évolution démographique avec l’arrivée d’immigrants étrangers
- 1:27
- et les difficultés d’intégration
- 1:30
- dans un espace dépourvu de ressources sociales,
- 1:38
- le manque de cohésion de la population
- 1:43
- qui entrave le processus d'enracinement dans le quartier
- 1:48
- et favorise le manque de compétences sociales,
- 1:51
- un outil essentiel pour assurer la coexistence.
- 2:00
- Les pratiques de justice restaurative nous sont présentées
- 2:03
- comme une occasion de responsabiliser et habiliter les gens,
- 2:07
- afin de favoriser une communauté plus intégrée.
- 2:15
- Au cours du dernier trimestre,
- 2:18
- nous avons mis en place les pratiques de justice restaurative à l’école.
- 2:24
- Nous avons mis en œuvre diverses mesures visant à créer une communauté,
- 2:30
- comme, par exemple, les cercles au long de la journée scolaire :
- 2:33
- tôt le matin, à la fin de la journée, pendant la classe, etc.
- 2:38
- Créer une communauté signifie
- 2:41
- nous rapprocher des autres, nous connaître, créer des liens affectifs.
- 2:53
- Nous utilisons les cercles pour partager nos sentiments,
- 2:59
- exprimer nos idées, ce qui nous plait…
- 3:04
- C'est 80 % de notre travail,
- 3:06
- parce que créer une communauté signifie, à la longue, la réduction des conflits.
- 3:10
- Quand on connaît quelqu’un et qu'on l’estime, on a moins de conflits avec cette personne.
- 3:16
- Cristina San Juan (École Primaire Es Pont)
- 3:17
- Pour moi, l'une des choses les plus importantes
- 3:19
- des pratiques de justice restaurative
- 3:21
- c’est que l’on a l'occasion de réfléchir sur le langage que l’on utilise.
- 3:25
- Je crois que ça (la justice restaurative) sert à savoir ce qui embête nos camarades et à ne pas le faire.
- 3:31
- Moi, je crois que ça sert à ne pas nous disputer,
- 3:35
- savoir ce que les autres aiment bien, ce qu’ils n’aiment pas et ne pas le faire.
- 3:43
- Je pense que ça sert à savoir
- 3:45
- ce qui peut toucher les sentiments des autres et ne pas le faire.
- 3:50
- Nous séparons la victime et le coupable des faits
- 3:55
- et les élèves ont ainsi l’opportunité
- 3:57
- de rectifier, de réfléchir, de réintégrer les faits
- 4:02
- et pouvoir se réinsérer dans le groupe.
- 4:06
- Dans notre classe, nous avons instauré le coin « Bouche- Oreille »
- 4:11
- Avant de l’introduire,
- 4:13
- nous avons travaillé quelques aspects préalables.
- 4:17
- D’abord, nous avons discuté sur les conflits que nous avions en classe
- 4:23
- comme par exemple : être le premier de la queue,
- 4:27
- partager les jouets avec nos camarades, etc.
- 4:31
- Après, nous avons dédié quelques séances
- 4:35
- pour parler de comment on se sentait devant ces conflits :
- 4:39
- nous étions tristes, fâchés…
- 4:43
- Puis d'autres séances pour parler de
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- comment on pouvait résoudre ces problèmes.
- 4:52
- Et à partir de là,
- 4:54
- nous avons pu introduire ce coin
- 4:58
- qui consiste en une bouche et une oreille, une table et deux chaises.
- 5:05
- Quand il se produit un conflit en classe,
- 5:08
- les élèves,
- 5:09
- sur recommandation de la maîtresse ou bien spontanément,
- 5:14
- se dirigent au coin.
- 5:16
- L’élève qui à quelque chose à exprimer prend la bouche,
- 5:19
- et l’autre prend l’oreille pour l’écouter.
- 5:21
- Ainsi, ils apprennent à écouter et à s’exprimer.
- 5:24
- Il se crée un dialogue qui permet aux élèves
- 5:29
- de gérer leurs propres conflits
- 5:32
- et de restaurer leurs relations.
- 5:35
- Ceci est une pratique réparatrice
- 5:39
- sous forme de petite réunion informelle.
- 5:46
- La Police locale de Palma a crée de nouveaux espoirs
- 5:48
- sur la possibilité de résoudre les conflits dans le quartier.
- 5:51
- Il s’agit d’une nouvelle manière d’intervenir
- 5:54
- et d’aborder les problèmes avec les mineurs dans les écoles primaires et secondaires
- 5:58
- et d’une alternative complémentaire à la justice ordinaire qui s’appliquait jusqu’à maintenant.
- 6:06
- La justice restaurative a conduit la police locale
- 6:09
- à avoir une relation plus directe et profonde
- 6:12
- avec les établissements scolaires et les services sociaux,
- 6:15
- ainsi qu’une plus grande connaissance des problèmes des mineurs
- 6:18
- et une meilleure relation avec eux.
- 6:21
- L’avantage de la justice restaurative
- 6:24
- c’est qu’elle permet d’éviter de poursuivre en justice les personnes en conflit.
- 6:30
- Ainsi, nous augmentons la possibilité
- 6:34
- que toutes les parties impliquées se sentent satisfaites de la résolution du problème,
- 6:38
- l’offenseur et la victime à parts égales
- 6:41
- ainsi que toutes les personnes touchées par le conflit :
- 6:45
- la famille, les professeurs et mêmes les camarades de classe.
- 6:53
- Un autre point important :
- 6:56
- cela permet à la justice ordinaire de traiter beaucoup moins de cas
- 7:03
- puisque la plupart des problèmes peuvent se résoudre à l’école,
- 7:07
- avec les professeurs, la police locale ou même avec l’aide des camarades de classe.
- 7:14
- Je pense que ce qui est important, c’est que
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- les pratiques réparatrices ne sont pas de simples techniques.
- 7:19
- Pour moi, les pratiques réparatrices supposent
- 7:22
- une nouvelle manière de comprendre la coexistence dans les écoles
- 7:29
- et une nouvelle façon d’aborder les conflits.
- 7:32
- Elles représentent une stratégie de prévention
- 7:35
- et elles favorisent la coexistence ce qui est le plus important en éducation.
- 7:47
- La nouveauté repose
- 7:50
- sur le fait qu’elles aident
- 7:54
- à créer un sentiment d’appartenance à l’établissement scolaire.
- 7:59
- Le sentiment d’appartenance est fondamental, dans la famille,
- 8:04
- le groupe d’amis, à l’école, avec les camarades…
- 8:11
- Il s’agit de sauver la personne et l’aider à gérer le conflit.
- 8:21
- Moi, j’étais de ceux qui pensaient
- 8:23
- que ceux qui agissaient mal devaient être punis,
- 8:25
- que les gens qui agissent mal sont de mauvaises personnes
- 8:29
- mais je me suis rendu compte
- 8:33
- que nous devons trouver la bonne manière de dialoguer, de se parler
- 8:40
- de faire émerger la part d'humanité que nous avons tous en commun.
- 8:48
- Je pense que le respect est important
- 8:49
- parce que si tu ne respectes pas quelqu’un,
- 8:53
- comment veux-tu qu’on te respecte !
- 8:58
- Je crois que le respect est très important sinon c'est la cause du harcèlement.
- 9:01
- si tu respectes pas les autres tu peux provoquer le harcèlement.
- 9:06
- Oui, c’est vrai que le respect, c’est important, mais aussi dire la vérité,
- 9:11
- dire la vérité et montrer aux autres tel que tu es en réalité.
- 9:17
- Je pense que ce projet Comenius Regio nous a permis d’impliquer beaucoup de gens.
- 9:24
- Presque tous ceux que ont participé au projet se sont montrés très intéressés.
- 9:29
- Et bien que les pratiques réparatrices ne soient pas très connues,
- 9:35
- les personnes qui les découvrent ont beaucoup de mal à éviter d’être captivées.
- 9:40
- Cela a été une manière très positive de prévenir les conflits
- 9:47
- et de transmettre d’autres valeurs pas faciles à mettre en pratique dans ce quartier.
- 9:57
- Nous avons une grande diversité de cultures
- 10:01
- et nous devrions essayer de travailler ensemble
- 10:05
- avec une méthodologie commune comme par exemple les cercles réparateurs.
- 10:13
- Ana, comment ça va ?
- 10:16
- Bien.
- 10:20
- C’est une nouvelle manière de comprendre notre travail.
- 10:23
- Nous venons tout juste de démarrer et nous avons encore beaucoup de travail devant nous,
- 10:29
- mais c’est surtout une manière différente de vivre ensemble, de partager et de communiquer
- 10:36
- et qui ne peut plus s’inverser.
- 10:40
- Les pratiques réparatrices
- 10:41
- nous mènent à une méthode spécifique,
- 10:44
- une stratégie bien différente
- 10:46
- d’aborder les relations humaines et de faire émerger les émotions.
- 10:56
- Cette nouvelle méthode est particulièrement importante dans un quartier comme Son Gotleu
- 10:59
- parce qu’elle permet de travailler d´autres compétences sociales
- 11:05
- qui permettront d´améliorer son potentiel pour changer.
- 11:12
- Ça nous a permis
- 11:13
- de nous mettre à la hauteur de nos élèves.
- 11:16
- Avant, c’était difficile de comprendre certaines situations.
- 11:20
- Parler sur un pied d’égalité avec nos élèves
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- nous a rappelé que ce sont des enfants
- 11:26
- et qu’ils vivent les situations de manière différente que nous, les adultes.
- 11:34
- Ça m’a beaucoup aidé dans mes rapports avec mes collègues.
- 11:37
- Et être capable de résoudre facilement certaines situations
- 11:42
- qui pouvaient paraître compliquées au début.
- 11:46
- Pour moi, le projet a permis
- 11:50
- aux personnes qui travaillent dans ce quartier
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- d’utiliser la même terminologie, le même langage
- 11:59
- et la même manière de travailler avec les enfants.
- 12:03
- Avec cette nouvelle méthode, les enfants et leurs familles
- 12:06
- reçoivent les mêmes réponses avec le même langage
- 12:12
- qu’ils soient à l’école, aux services sociaux, au centre de santé…
- 12:17
- Cela facilite énormément le travail en réseau
- 12:20
- parce que finalement nous travaillons tous pour le bien des mêmes personnes.
- 12:26
- Les pratiques réparatrices
- 12:28
- nous donnent une perspective différente,
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- plus démocratique et pédagogique
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- et qui précède la mauvaise conduite.
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- Si je suis capable de comprendre mes collègues,
- 12:45
- je serai capable de les aider.
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- Ce type de pratiques nous oblige à être beaucoup plus démocratiques.
- 12:57
- Elles accordent à l’élève plus d’autonomie
- 13:01
- pour décider de suivre le processus le plus juste
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- pour résoudre ses conflits avec ses camarades.
- 13:11
- À la Police locale,
- 13:14
- nous sommes très reconnaissants d’avoir pu participer à ce projet de justice restaurative.
- 13:19
- Qui mieux que nous qui tous les jours travaillons face à toutes sortes de conflits ?
- 13:25
- Nous considérons que la perspective réparatrice
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- pour gérer les conflits
- 13:31
- est vraiment très intéressante.
- 13:36
- Pour le département de Services Sociaux de Palma,
- 13:38
- participer à ce projet Comenius Regio
- 13:43
- avec la police locale,
- 13:44
- l’Institut pour l'Intégration et la Réussite Scolaire,
- 13:47
- l’Université et les écoles,
- 13:50
- a été une grande opportunité pour renforcer le travail en réseau
- 13:58
- de tous les organismes municipaux.
- 14:12
- J’ai été impliqué indirectement dans un de ces conflits.
- 14:15
- C’était à l’occasion d’une fête à l’école,
- 14:19
- j’ai vu des enfants qui se disputaient
- 14:23
- et je les ai séparés.
- 14:29
- Quelques jours plus tard, l'école m'a appelé
- 14:32
- pour m’inviter à un cercle réparateur pour parler du conflit.
- 14:39
- Cette méthode m’a surpris et m’a beaucoup plu
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- parce que nous étions tous assis en cercle,
- 14:45
- nous nous regardions, personne n'avait une position dominante
- 14:50
- et nous étions tous concernés par le conflit.
- 15:00
- Comme invité, j’ai vécu une expérience positive.
- 15:04
- C’est surprenant parce que les enfants
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- ont le droit de parler et de décider.
- 15:11
- Ils ne sont pas à l'écart.
- 15:14
- Avant, si tu tapais ou tu insultais un camarade,
- 15:18
- on te punissait dans un coin ou pas de récréation.
- 15:21
- Maintenant il n’est plus question de disputer ou de punir
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- mais de trouver des solutions par consensus.
- 15:27
- Travailler comme ça c'est vraiment très positif.
- 15:31
- On pourrait même l’appliquer dans les entreprises, dans les familles
- 15:35
- parce que c’est une bonne manière d’impliquer tout le monde.
- 15:38
- Sinon, ça se réduit à être puni par le professeur
- 15:42
- sans avoir la possibilité de réfléchir sur comment résoudre les conflits.
- 15:45
- Pour l’Institut pour l'intégration et la réussite scolaire,
- 15:48
- c’est une grande satisfaction
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- de pouvoir dynamiser ce projet
- 15:52
- et de voir comment il ravit tous les professionnels qui y participent
- 15:56
- tant dans les écoles, la police, les services sociaux et l’université.
- 16:01
- Pour l’avenir, l’Institut pour l'intégration
- 16:04
- travaille déjà à la possibilité d’appliquer les pratiques réparatrices
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- à d’autres zones d’influence.
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- Il faut commencer par dire que
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- les pratiques réparatrices
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- sont proposées par et pour la communauté.
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- Notre objectif est
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- l’autogestion du groupe
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- et que la communauté soit capable
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- d’acquérir les compétences nécessaires
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- pour prendre soin d’elle-même.
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- Les bonnes relations se construisent petit à petit
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- quand les personnes peuvent créer des liens affectifs,
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- parler de ce qui les préoccupe
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- et participer aux décisions qui les touchent
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- en tant qu’individus et en tant que groupe.
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- C'est finalement une proposition visant à décider de
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- comment nous voulons vivre ensemble,
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- avec la confiance que nous serons capables de le faire.
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- Je pense que cette confiance dans les personnes
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- est l’une des raisons qui explique
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- la bonne réception des pratiques de justice restaurative
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- parmi les enfants, parmi les jeunes et parmi les adultes.
- 17:24
- Une autre raison de leur succès
- 17:28
- est que tout le monde a la possibilité de s’exprimer et d’être écouté
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- et ceci est une condition indispensable
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- pour assurer la participation communautaire.
- 17:50
- Il est important de noter que le quartier de Son Gotleu
- 17:54
- était déjà engagé sur le chemin de la construction en communauté.
- 18:00
- Ce chemin vers l'intégration a été reconnu
- 18:03
- au niveau national et local
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- et les pratiques de justice restaurative
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- ont contribué à l’enrichir, sans aucun doute.
- 18:31
- Texte et voix de l’introduction
- 18:34
- Caméra et réalisation
- 18:53
- Ce document est le produit du projet Comenius Regio «Restorative Practices for Schools, Families and Wider Communities » 2011-1-GB1-COM13-10953 entre Palma de Majorque (Espagne) et Hull (Grande Bretagne), financé avec des fonds européens.
- 19:27
- Nos remerciements aux personnes qui ont rendu ce projet possible