Jacques Faget : Différence entre versions

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* [https://blogs.mediapart.fr/institut-francais-pour-la-justice-restaurative/blog/090617/les-cercles-restauratifs-pour-apprendre-vivre-les-uns-avec-les-a  Les cercles restauratifs - Pour apprendre à vivre les uns avec les autres] - 2017.06.09
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* Le blog de l'IFJR sur Mediapart : [https://blogs.mediapart.fr/institut-francais-pour-la-justice-restaurative/blog/090617/les-cercles-restauratifs-pour-apprendre-vivre-les-uns-avec-les-a  Les cercles restauratifs - Pour apprendre à vivre les uns avec les autres] - 2017.06.09
 
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:: « Nos sociétés ont rarement aménagé des espaces formels d’expression pour accueillir  ces peurs, ces angoisses, ces malentendus, ces incompréhensions. Elles n’ont que peu souvent conçu, en dehors des formes ritualisées et réductrices du débat judiciaire, des lieux de travail sur ces conflits à l’instar de ce qui se fait par exemple à la maison des conflits de Turin [1]. Les institutions et les groupes ont en effet une forte propension à nier les conflits, à les contourner, à les euphémiser, voire à les laisser pourrir plutôt que de les traiter véritablement. C’est pourquoi je défends depuis une vingtaine d’années, dans une perspective restaurative, le principe d’espaces d’expression des conflits visant à favoriser la communication et la reconstruction des liens sociaux.
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:: « Nos sociétés ont rarement aménagé des espaces formels d’expression pour accueillir  ces peurs, ces angoisses, ces malentendus, ces incompréhensions. Elles n’ont que peu souvent conçu, en dehors des formes ritualisées et réductrices du débat judiciaire, des lieux de travail sur ces conflits à l’instar de ce qui se fait par exemple à la [[maison des conflits de Turin]] [1]. Les institutions et les groupes ont en effet une forte propension à nier les conflits, à les contourner, à les euphémiser, voire à les laisser pourrir plutôt que de les traiter véritablement. C’est pourquoi je défends depuis une vingtaine d’années, dans une perspective restaurative, le principe d’espaces d’expression des conflits visant à favoriser la communication et la reconstruction des liens sociaux.
 
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:: [1] Ce lieu créé en 1996 a pour objectif de créer sur des territoires donnés une culture du conflit. Il accueille toutes les personnes, groupes ou représentants d’institutions qui vivent des conflits quels qu’en soit la nature, qui veulent en parler dans un climat bienveillant et impartial et éventuellement travailler à leur résolution. Ce travail se réalise en étroite collaboration avec les forces de police, les associations d’aide aux victimes et avec l’aide d’avocats et de magistrats. Le centre est impliqué étroitement dans la vie du quartier. »
 
:: [1] Ce lieu créé en 1996 a pour objectif de créer sur des territoires donnés une culture du conflit. Il accueille toutes les personnes, groupes ou représentants d’institutions qui vivent des conflits quels qu’en soit la nature, qui veulent en parler dans un climat bienveillant et impartial et éventuellement travailler à leur résolution. Ce travail se réalise en étroite collaboration avec les forces de police, les associations d’aide aux victimes et avec l’aide d’avocats et de magistrats. Le centre est impliqué étroitement dans la vie du quartier. »
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[[Catégorie:Justice Restaurative]]

Version actuelle datée du 20 novembre 2018 à 18:25

Jacques Faget est un des pionniers de la justice restaurative en France, criminologue, Enseignant-Chercheur à Sciences Po Bordeaux et au Centre Émile Durkheim. Il était venu rencontrer Dominic Barter lors de son passage à Bordeaux en 2014.

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Extraits :
« Nos sociétés ont rarement aménagé des espaces formels d’expression pour accueillir ces peurs, ces angoisses, ces malentendus, ces incompréhensions. Elles n’ont que peu souvent conçu, en dehors des formes ritualisées et réductrices du débat judiciaire, des lieux de travail sur ces conflits à l’instar de ce qui se fait par exemple à la maison des conflits de Turin [1]. Les institutions et les groupes ont en effet une forte propension à nier les conflits, à les contourner, à les euphémiser, voire à les laisser pourrir plutôt que de les traiter véritablement. C’est pourquoi je défends depuis une vingtaine d’années, dans une perspective restaurative, le principe d’espaces d’expression des conflits visant à favoriser la communication et la reconstruction des liens sociaux.
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[1] Ce lieu créé en 1996 a pour objectif de créer sur des territoires donnés une culture du conflit. Il accueille toutes les personnes, groupes ou représentants d’institutions qui vivent des conflits quels qu’en soit la nature, qui veulent en parler dans un climat bienveillant et impartial et éventuellement travailler à leur résolution. Ce travail se réalise en étroite collaboration avec les forces de police, les associations d’aide aux victimes et avec l’aide d’avocats et de magistrats. Le centre est impliqué étroitement dans la vie du quartier. »